Jacques Macé
Mes histoires, napoléoniennes et autres
L’Ordre impérial des Trois Toisons d’Or, un projet napoléonien avorté
(partie 2/3)
La relance du projet
Le 14 octobre 1810, l’Empereur décide de créer une administration de l’Ordre indépendante de celle de la Légion d’honneur. Il nomme grand chancelier le général comte Andréossy[1], qui a été gouverneur de Vienne en 1809, et grand trésorier le comte Schimmelpenninck[2], ex-grand pensionnaire de Hollande et sénateur. Andréossy constate que des mutations, des décès sont intervenus et que les ‘‘nominations’’ de 1809 n’ont pas toutes été faites selon les directives reçues. Il décide donc de les faire refaire entièrement et envoie à tous les régiments la circulaire suivante :
« Les changements intervenus dans les corps depuis la création de l’Ordre des Trois Toisons d’Or jusqu’à ce jour, par retraites, décès, etc. ont rendus inexacts la plupart des scrutins envoyés en 1809, pour proposer les commandeurs et chevaliers des régiments.
Plusieurs corps n’ayant pas bien saisi l’esprit des lettres patentes du 15 août 1809, ont envoyé des scrutins irréguliers. Dans quelques régiments, le colonel n’a proposé que le commandeur, et chaque chef de bataillon que les chevaliers. Dans d’autres, on a nommé pour candidats comme chevaliers deux individus du même bataillon, ce qui est contraire à l’intention de l’Empereur qui veut qu’il y ait, pour les corps qui ont assisté aux grandes batailles, un commandeur par régiment, un chevalier par bataillon, et une décoration pour l’Aigle de chaque bataillon présent à ces batailles, soit que ce bataillon ait été avec le régiment, soit qu’il est fait partie d’une demi-brigade provisoire. Dans d’autres régiments enfin, le colonel seul a proposé, les chefs de bataillon n’ont point envoyé de scrutins.
D’autres corps, qui ont fait les campagnes d’Autriche et de Prusse en 1805 et 1806, mais qui ne se sont pas trouvés à celle de 1809, ont cru ne pas être compris dans le nombre des régiments ayant assisté aux grandes batailles et n’ont point envoyé de scrutins ».
Les désordres étant ainsi corrigés et de nouveaux scrutins - reprenant presque toujours les noms choisis en 1809 - étant soumis par tous les régiments concernés, Andréossy établit un projet d’administration à mettre en place dès les premières nominations et fait des prévisions de budget.
Les dépenses pour la première année sont basées sur la nomination au 15 août 1811 de :
-
100 grands chevaliers (sans traitement)
-
201 commandeurs avec traitement (26 dans la Garde et 175 dans l’armée)
-
631 chevaliers avec traitement (38 dans la Garde et 593 dans l’armée)
-
199 commandeurs sans traitement.
Nature de la dépense |
Montant |
100 décorations de grand chevalier, à 600 francs |
60 000 |
199 décorations de commandeurs sans traitement, à 200 francs |
39 800 |
369 décorations de chevaliers, à 120 francs |
44 280 |
631 décorations pour les aigles des régiments, à 300 francs |
189 300 |
Pensions de 201 commandeurs |
804 000 |
Pensions de 631 chevaliers |
631 000 |
Frais de la grande chancellerie |
241 400 |
Frais de la grande trésorerie |
63 400 |
Arriéré de dépenses |
21 375 |
Traitement du grand chancelier et location d’un hôtel |
158 600 |
Traitement du grand trésorier et frais imprévus |
100 000 |
Total |
2 353 155 |
Ce tableau laisse entendre que les commandeurs avec traitement et une partie des chevaliers (262 sur 631) paieraient eux-mêmes leur médaille, ou qu’elle leur serait offerte par leur régiment.
Pour faire face à ces dépenses, l’Ordre disposera au 1er janvier 1812 :
-
des revenus d’Idria pour l’année 1810, soit : 525 661, 34 F.
-
des revenus d’Idria pour l’année 1811, estimés à : 500 000
-
de la dotation sur les Etats de Rome pour l’année 1811, soit :
(celle de l’année 1810 n’a pas été versée) 500 000
d’une nouvelle dotation sur la ci-devant Hollande attribuée par l’Empereur
mais non encore régularisée, se montant pour l’année 1811 à : 500 000
Total : 2 025 661, 34 F.
En année courante, c’est-à-dire hors frais d’achat des décorations, les dépenses s’élèveront à environ 2 millions de francs et nécessiteront une dotation supplémentaire de 500 000 francs[3]. Encore faudrait-il que les nominations soient promulguées.
Un écrivain mécontent
Tant que les nominations ne sont pas effectuées, Andréossy n’engage qu’un minimum de dépenses et ne se presse pas car il engrange les revenus qui lui permettront de faire face aux dépenses de premier établissement. Il avait néanmoins demandé à un écrivain nommé Villenave, spécialiste de l’Antiquité[4], un travail sur les ordres de chevalerie antiques. Mais il ne le rétribua pas et Villenave, furieux, apposa la mention suivante sur un document qui, on ne sait comment, s’est retrouvé dans le fonds Andréossy des Archives nationales :
« Le mariage de Napoléon avec l’archiduchesse Marie-Louise fit renoncer au projet d’établissement de cet ordre [celui des Trois Toisons d’or] qui aurait trop contrarié l’empereur François. Le général Andréossy reçut une somme de 18 à 20 mille francs pour indemnité de frais qu’il n’avait pas faits et ne me donna qu’une petite tabatière en or pour huit à dix mois de travail et de recherches sur tous les ordres de chevalerie. J’avais de plus acheté pour environ 500 francs de livres dont plusieurs entrèrent dans le cabinet du général. Je devais être nommé secrétaire général du nouvel ordre et voilà ce que me valut cette promesse et cette espérance ».
Le conseil d’administration du 5 août 1811
Dans une lettre adressée à Berthier le 3 août 1811, Napoléon demande s’il est possible de nommer les grands chevaliers et d’organiser une cérémonie pour les décorer le 15 août 1811, ainsi que les aigles d’un certain nombre de régiments. C’est soudain l’affolement et Andréossy réunit précipitamment le premier conseil d’administration de l’Ordre, constitué de :
-
Cambacérès, prince archichancelier
-
Berthier, vice connétable
-
Duroc, duc de Frioul, grand-maréchal du palais
-
Andréossy, grand chancelier de l’Ordre
-
Schimmelpenninck, grand trésorier de l’Ordre.
On commence par dresser la liste des personnes remplissant les conditions exigées pour être nommées grands chevaliers :
1 - les princes de la famille impériale :
le Roi de Rome (en naissant)
le Roi d’Espagne (Joseph)
le Roi Louis
le Roi de Westphalie (Jérôme)
le Roi des Deux Siciles (Murat)
le prince Borghèse
le prince Vice-Roi (Eugène)
le prince Félix ( Bacciochi)
2 – les grands dignitaires :
le duc de Parme, archichancelier (Cambacérès)
le duc de Plaisance, architrésorier (Lebrun)
le prince de Bénévent, vice grand électeur ( Talleyrand)
le prince de Wagram, vice connétable ( Berthier)
3 – les ministres ayant dix années d’exercice sans interruption :
le duc de Gaëte, ministre des Finances (Gaudin)
Maret, duc de Bassano, est mis sur la liste mais est ensuite rayé parce qu’il a changé de poste.
4 – les présidents du Sénat :
seul le comte Lacépède remplit la condition de trois années d’exercice de la présidence.
5 – les maréchaux et généraux ayant commandé en chef :
le prince de Wagram (Berthier, cité pour la seconde fois)
le maréchal duc de Conegliano (Moncey)
le maréchal Jourdan
le maréchal prince d’Essling (Masséna)
le maréchal duc de Castiglione (Augereau)
le maréchal duc de Dalmatie (Soult)
le maréchal duc de Trévise (Mortier)
le maréchal duc d’Elchingen (Ney)
le maréchal prince d’Eckmühl (Davout)
le maréchal duc d’Istrie (Bessières)
le maréchal duc de Bellune (Victor)
le maréchal duc de Reggio (Oudinot)
le maréchal duc de Raguse (Marmont)
le maréchal duc de Tarente (Macdonald)
le maréchal comte Suchet
le maréchal duc de Valmy (Kellermann)
le maréchal duc de Dantzig (Lefebvre)
le maréchal comte Sérurier
le maréchal comte Pérignon
le général comte Gouvion Saint-Cyr
le général duc d’Abrantès (Junot)
le général duc de Rovigo (Savary)
le général Chasseloup
le général comte Dorsenne
le général comte d’Erlon
le général Duhesme
le général Latour-Maubourg
le général comte Lauriston
le général comte Loison
le général comte Marchand (écrit Marchant)
le général comte Philippon
le général comte Reynier
le général Sanson (sous réserve de vérification qu’il a bien commandé en chef au siège de Giron)
le général comte Sebastiani
le général comte Vandamme
le général Dumonceau (à vérifier)
6 – autres :
le comte Rampon, membre du Sénat
le comte Canclaux, membre du Sénat (à vérifier)
le comte Beurnonville, membre du Sénat
le comte Andréossy, grand chancelier de l’Ordre
le comte Schimmelpenninck, grand trésorier de l’Ordre
(soit un total de 54 grands chevaliers)
Encore faudrait-il disposer de décorations à remettre aux grands chevaliers « qui seraient nommés et qui se trouveraient présents à Paris au 15 août », c’est-à-dire dans dix jours !
Le modèle qui avait été approuvé par Sa Majesté a finalement été écarté parce qu’il présentait «l’inconvénient d’une chaîne au cou de l’aigle ». Le Conseil « fixe ses idées » sur un nouveau modèle, dans lequel « l’aigle serait d’or, la pierre à feu bleue, les foudres couleur de feu lisérées d’or, les toisons en or, sur un côté l’effigie de l’Empereur en or, de l’autre côté la lettre N . Les commandeurs porteraient la décoration d’un modèle deux fois plus petit que les grands chevaliers, les chevaliers de la même grandeur que les commandeurs mais l’aigle serait en argent ». Il semblait convenu que « le ruban serait ponceau liséré d’or, même couleur que celle de l’ancien ordre de la Toison ». Mais Cambacérès remet cette décision en cause en proposant « pour le ruban la couleur gros-vert liséré d’or » !
Il faudrait pour le 15 août cinquante décorations de grands chevaliers et soixante-quinze décorations pour les aigles des régiments présents à Paris. Le Conseil « pense qu’il est physiquement impossible que ces décorations fussent faites pour le 15 août » et Berthier est chargé d’en rendre compte à l’Empereur[5].
D’autre part, Napoléon ayant demandé qu’on lui fournisse les propositions de commandeurs faites par les régiments, le Conseil sollicite enfin l’autorisation d’ouvrir les plis cachetés les contenant. On ne peut pas dire que l’affaire ait été jusque-là conduite avec diligence !
Puis le Conseil passe à l’examen de différents points relatifs à la gestion de l’Ordre.
La situation de trésorerie est satisfaisante (un million de francs en caisse). Les revenus d’Idria et de Rome sont maintenant versés régulièrement et ceux de Hollande sont en cours de régularisation, malgré quelques difficultés liées à la liste civile et à l’apanage du Roi Louis.
Andréossy propose un projet de statuts, instituant un Grand Conseil de l’ordre composé de cinq membres, choisis parmi les grands chevaliers ou parmi les grands fonctionnaires de l’Etat, et des deux grands officiers (Andréossy et Schimmelpenninck).
Si Andréossy suggère que la cérémonie d’intronisation ait lieu aux Invalides, Berthier estime « plus convenable de la faire aux Tuileries dans la salle du Conseil d’Etat où serait placé le trône de l’Empereur ». On adopte ensuite à la majorité l’uniforme des grands chevaliers : « ancien habit français coupé droit, couleur chamois brodé d’or, culotte pareille, bottines forme ancienne de maroquin rouge, éperons, épée en dague portée droite avec un ceinturon, cuirasse en or devant et derrière, entourée d’acier bleu avec ornement de chaînes de laurier et d’olivier. La garniture de la cuirasse de velours pareil à la couleur du ruban de l’ordre liséré d’or. Ces cuirasses seront très légères, le casque sera d’une forme simple, le fond d’or et les ornements d’acier ».
Puis l’on discute des formules de serment qui devront être prononcées par les récipiendaires. Cinq variantes sont retenues : pour le grand chancelier, pour le grand trésorier, pour les grands chevaliers, pour les commandeurs et chevaliers, pour les ministres, sénateurs et grands fonctionnaires civils. Ainsi les grands chevaliers déclareront :
« Je jure par Dieu et par l’honneur d’observer religieusement tous les statuts de l’Ordre, de donner aux soldats français l’exemple qu’ils doivent attendre de leurs chefs et de garder à mon souverain la foi d’un sujet soumis et d’un chevalier fidèle ».
Les commandeurs et chevaliers militaires :
« Je jure par Dieu et par l’honneur de me soumettre à tous les statuts de l’Ordre des Trois Toisons d’or et de défendre au péril de ma vie envers et contre tous les droits de Napoléon 1er comme souverain de l’Empire et Grand Maître de l’ordre. Je jure de vivre et de mourir sous les drapeaux ».
Les civils :
« Je jure par Dieu et par l’honneur d’observer religieusement tous les statuts de l’Ordre des Trois Toison d’or, de respecter et faire respecter les constitutions et les lois fondamentales de l’Empire. Je jure en sujet soumis et chevalier fidèle de ne jamais trahir ma conscience ni la foi due à mon souverain »[6].
Berthier est chargé de soumettre à l’Empereur tous les problèmes à résoudre. Il n’y aura donc point de cérémonie de nominations le 15 août 1811, ni non plus le 15 août 1812 où Napoléon sera quelque part entre Vitebsk et Smolensk, ni le 15 août 1813 où il sera à Dresde au moment ou reprennent les hostilités avec la Prusse et la Russie. Les serments ci-dessus ne seront donc jamais prononcés, ce qui évitera bien des parjures en 1814.
La fin de l’Ordre des Trois Toisons d’or
A partir de septembre 1811, l’affaire est de nouveau en sommeil. Schimmelpenninck suffit largement à gérer les revenus de l’ordre et Andréossy, tout en restant grand chancelier, est nommé ambassadeur de France à Constantinople le 28 mai 1812. En son absence, l’intérim de la grande chancellerie sera confié à Champagny, duc de Cadore, ministre sans portefeuille, grand chancelier de l’Ordre de la Réunion créé par Napoléon en octobre 1811 pour récompenser les services rendus dans l’exercice de fonctions administratives et judiciaires, ou dans la carrière des armes mais sans qu’il soit question d’actes de bravoure. Se rendant à son poste près du Grand Turc, Andréossy en profite pour s’arrêter à Laybach, capitale des Provinces illyriennes, et se livrer à une inspection des mines d’Idria. Car la situation y est fort tendue entre le directeur des mines et le commissaire de l’Ordre. Le premier, l’ingénieur Gallois, reproche au second, l’ex-capitaine Audry, d’être nul en administration, de ne rien comprendre à la minéralogie et de ne pas parler allemand. Certains employés profitent néanmoins de la visite d’Andréossy pour tenter de régler des comptes personnels, comme ce nommé Rosenberg, secrétaire général de l’administration à Idria, qui écrit le 28 août 1812 à ‘‘Son Excellence, le grand chancelier et ambassadeur de la Sublime Porte’’ :
« Il y a des individus qui changent en leurs propres intérêts des avantages incalculables de cet Economat, et le murmure public, que communément j’observe parmi les employés et les mineurs, menace un succès funeste aux mines et à leur établissement.
Je ne me compromets pas, Monseigneur, de spécifier à Votre Excellence l’origine et la totalité des motifs qui causent le tumulte. Cependant il m’est connu que M. le Directeur en chef s’en ait attiré le décrédit (sic) et la défiance à cause de sa Dame qui y jouit de peu de réputation et, ce que je sais de précis, c’est que les dépenses que M. et Mme Gallois font pour de splendides banquets, voyages, présents et autres amusements dispendieux, passent par divers titres pour des dépenses extraordinaires de l’Administration . . . ».
Andréossy maintient néanmoins sa confiance à Gallois qui dirige fort bien l’établissement minier, destitue M. Audry et le remplace par M. Bert, « ancien officier d’artillerie que le hasard m’a fait rencontrer à Laybach où l’estime particulière de M. le Gouverneur général l’avait appelé. Il entend et parle très bien la langue allemande puisqu’il est alsacien. Il a des connaissances profondes en minéralogie et une capacité reconnue pour la conduite de grands établissements d’art, un caractère ferme, une probité sévère, . . . ». Cette mesure n’améliore en rien la qualité des relations entre le directeur et le commissaire ; à Paris, le duc de Cadore se désole de leurs conflits et finalement laissera le poste de commissaire vacant.
Pendant ce temps, le comte Andréossy fait à Constantinople la promotion de la verrerie de Sager, dépendant de l’établissement d’Idria, car il trouve que la verrerie autrichienne y est vendue très cher. Il demande à Gallois de lui envoyer des propositions de formes et de prix pour « diverses espèces de verreries appliquées aux usages ordinaires, telles que les verres de bouteilles dont on manque entièrement et les carreaux de vitres dont on fait un usage prodigieux à cause des incendies ».
Napoléon qui, en 1809, s’était laissé emporter par l’euphorie de la victoire, prend conscience du décalage qui s’est établi entre ses rêves et les aspirations des peuples qu’il gouverne de plus en plus difficilement. Le 27 septembre 1813, de Dresde, il décrète que l’Ordre des Trois Toisons d’or, ses attributions et ses biens sont transférés à l’Ordre de la Légion d’honneur, manière élégante de dire que le projet était abandonné. Dans les caisses du Trésor public, le solde cumulé des comptes de l’Ordre s’élève à 2 575 346 francs, qui sont mis à la disposition de l’administration de la Légion d’honneur. Celle-ci néanmoins ne bénéficiera pas des revenus en cours des mines d’Idria car, dès octobre 1813, les Provinces illyriennes sont envahies par les troupes autrichiennes. Le dernier courrier reçu par le duc de Cadore, qui a ordonné à Gallois de transférer les archives à Goritz, signale que « l’établissement est dans une position difficile et que la verrerie de Sager, qui en dépend, a déjà été visitée par des Autrichiens qui en ont enlevé le directeur »[7]. Ainsi finit l’histoire des Trois Toisons d’or.
Finalement et selon un certain point de vue, l’ordre n’aura eu que deux membres : son Grand Maître et fondateur, bien qu’il n’en ait jamais porté le Collier, et le Roi de Rome, grand chevalier de droit « en naissant » selon l’article 3 du décret du 15 août 1809, sans condition telle que d’avoir atteint sa majorité ou d’avoir commandé une armée. Il est peu probable qu’il l’ait su.
[1] Jean-Edouard Goby, Andréossy, Antoine-François (1761-1828), ambassadeur, Dictionnaire Napoléon, sous la direction de Jean Tulard, 1987.
[2] Alfred Fierro-Domenech, Schimmmelpenninck, Roger-Jean, comte, sénateur (1761-1825), Dictionnaire Napoléon, sous la direction de Jean Tulard, 1987.
[3] Archives nationales, fonds Andréossy, 169 AP1.
[4] Villenave fait l’objet d’une notice de Jean Tulard dans le Dictionnaire Napoléon.
[5] On ne sait comment il a été reçu !
[6] Archives nationales, fonds Andréossy, 169 AP1.
[7] Idria se nomme aujourd’hui Idrija, en Slovénie, à quarante kilomètres à l’ouest de la capitale Ljubljana (ex-Laybach)